Répondre avec ses doigts en mathématiques en maternelle

Une astuce simple et efficace pour impliquer les élèves en collectif.

En maternelle, les doigts sont un outil précieux en mathématiques. Les élèves peuvent montrer leurs réponses de manière visuelle et intuitive, rendant les activités mathématiques engageantes et interactives.

Mais saviez-vous qu’il est possible d’aller encore plus loin ? Découvrez une astuce partagée par un collègue et testée avec succès en classe.

A. Répondre en collectif : des rituels mathématiques simples et efficaces

En classe, j’intègre régulièrement des rituels mathématiques où les élèves répondent en collectif avec leurs doigts :

• Le jeu de “Lucky Luke” : rapidité et précision.
• Reconnaissance immédiate d’un nombre : présenté de plusieurs manières.
• Jeux de calcul : pour manipuler les nombres et tester leurs compétences.

Dans mon livre “Un jour, un problème MS-GS”, j’encourage cette méthode, qui implique tous les élèves.

Chaque enfant réfléchit, cherche et donne sa réponse. Parfait pour stimuler l’attention et l’engagement collectif, non ?

Mais... et si une astuce pouvait rendre ces rituels encore plus efficaces ?

B. Yeux fermés ! Une astuce pour aller plus loin

Lors du salon Educatech, Ivan (@Ivan_teach sur Instagram) m’a présenté une idée ingénieuse pour perfectionner ces rituels :

Poser une question, laisser les élèves réfléchir, répondre avec leurs doigts... mais les yeux fermés !

Quels sont les bénéfices de cette approche ?

Cette approche permet :

• Une réflexion individuelle plus authentique, sans influence extérieure.
• Une meilleure observation des élèves par l’enseignant, pour repérer ceux qui comprennent et ceux qui ont besoin d’aide.

Je l’ai testée dans ma classe de grande section, et les résultats ont été bluffants dès la première tentative.

Est-ce que je l’utilise tout le temps ? Souvent oui, mais pas toujours…

C. Il a copié ! Et alors ?

Et si copier n’était pas toujours un problème ?

Les adultes eux-mêmes s’inspirent souvent les uns des autres. Pourquoi ne pas laisser les élèves en faire autant, surtout au début ?

Pour une nouvelle activité ou un module de mon livre, je garde les yeux ouverts le premier jour, peut-être le second. Cela permet aux élèves, notamment les allophones ou ceux en grande difficulté, de comprendre :

• Que veut le maître ?
• Que faut-il faire ?

Une fois la confiance établie, alors c’est parti : yeux fermés !

D. Partager pour progresser ensemble

Ce n’est pas parce qu’on écrit un livre qu’on détient seul la vérité sur le sujet.

Je suis toujours ravi quand un collègue me partage une astuce comme celle d’Ivan, ou quand quelqu’un adapte mes situations à sa propre classe et à ses idées.

Merci à Ivan et à tous les enseignants qui partagent leurs astuces et leurs retours d’expérience. C’est ainsi que nous progressons ensemble, pour le bénéfice de nos élèves.